What The 7uck
Le dernier projet déjanté de BullBiDoo.
Vous souvenez-vous de BullBiDoo ?
Après une collection BULBiMasks réussie, ils ont décidé de récidiver avec une collection encore plus barjo 😉
What The 7uck (WT7) se présente sous la forme d’une collection de 1800 NFTs, avec une réalisation technique particulièrement rapide (la faute à un emploi du temps très chargé au moment du projet), un peu comme avec les BULBiMasks en fait, maintenant que j’y repense !
Les NFTs sont le fruit du travail acharné de l’équipe qui a généré par IA (et pas mal d’huile de coude) 1800 visuels regroupés en 4 familles et 8 rangs. De quoi parfaitement imager l’aspect atypique de la collection.
Réalisation du Smart Contract
Qui dit collection atypique dit smart contract qui l’est tout autant.
3 phases de mint découpées en 2 parties (soit 6 phases au total), la première partie étant réservée au free mint (via WL gérées par le serveur d’allowlist) et la seconde partie à du mint classique.
Pour éviter tout « flood » et une distribution juste, les phases de free mint furent régulées par une mesure « anti whale ». Cette dernière n’autorisait qu’un seul mint par wallet pendant une période donnée, avant ouverture totale des vannes.
La grosse originalité de la collection et par conséquent du smart contract réside dans le côté totalement aléatoire du mint.
Ainsi chaque phase dispose de son propre pool d’ID de NFTs qui sont utilisés lors du mint.
L’utilisateur obtient ainsi un ID « au pif » qui se retrouve ainsi retiré du pool, et le reveal de son NFT est instantané !
L’intérêt ?
Permettre à l’équipe de proposer, entre deux phases, des rachats + burn de NFTs en fonction de leur rareté.
L’utilisateur a ainsi la possibilité de revendre son NFT et obtenir une quantité définie de MATIC en échange, son ancien NFT se retrouve burn et disparait à tout jamais.
Mais il a aussi la possibilité de conserver son NFT dans le but d’obtenir des chances supplémentaires pour le tirage au sort final. Plus son NFT est rare et plus grandes sont ses chances.
Un choix terrible, n’est-ce pas ? 😀
Le smart contract a été développé avec cette idée en tête mais aussi la possibilité pour l’équipe de whitelister au fur et à mesure de nouvelles personnes (via des partenariats notamment), permettant de créer une phase de mint sur la durée avec des phases de mint ultra rapide (les free mints) et d’autres sur quelques heures/jours (les mints classiques).
Réalisation de la DApp
Petite subtilité peu courante côté DApp, celle-ci avait la particularité d’afficher instantanément la rareté du NFT obtenu mais aussi l’offre de rachat associée.
A la manière du plaisir de la découverte à l’ouverture d’un « booster » (Magic ou autre) lorsque l’on était gamin, on se prend au jeu et on se laisse facilement tenter par un autre (free) mint.
Les phases de freemint étaient particulièrement attendues et l’accent a été mis sur la capacité à la DApp de gérer l’afflux de requêtes (particulièrement nombreuses il faut l’avouer) et au bon déroulement du mint. L’expérience utilisateur devait être la plus fluide possible tout en indiquant précisément dans quelle phase il se trouvait (via une jauge de progression).
